[dropcap]A[/dropcap]près le scandale Cambridge Analytica, Facebook continue dans une série de débâcles ! Alarmés par les révélations de cette histoire, des utilisateurs ont téléchargé l’ensemble des données de leurs comptes Facebook… Et ils n’ont pas aimé ce qu’ils ont trouvé !
Facebook a des explications à faire ! Et pas des moindres, car la firme est accusée de collecte d’informations personnelles sur les appels et les SMS sur des appareils Android depuis des années. Plusieurs utilisateurs de Twitter ont signalé avoir trouvé dans leurs historiques téléchargeables, des mois ou des années de données personnelles !
Downloaded my facebook data as a ZIP file
Somehow it has my entire call history with my partner’s mum pic.twitter.com/CIRUguf4vD
— Dylan McKay (@dylanmckaynz) 21 mars 2018
I had a similar issue with mine on Android. Don’t have FB installed but I do use Messenger and Instagram. Interestingly they only tracked when I rang my parents and girlfriend. Have never used Messenger in regards to my parents. Weird.
— Ben Wigham (@bmdwigham) 24 mars 2018
Downloaded my facebook data as a ZIP file
Somehow it has my entire call history with my partner’s mum pic.twitter.com/CIRUguf4vD
— Dylan McKay (@dylanmckaynz) 21 mars 2018
D’après Ars Technica, Facebook aurait demandé aux utilisateurs Android l’accès aux contacts, aux données SMS et à l’historique des appel. Le but étant d’améliorer son algorithme de recommandation et faire la distinction entre les contacts Business et les proches. Il recueille ces données via son application Messenger, qui incite souvent les utilisateurs d’Android à l’utiliser comme client SMS par défaut.
Même si cela représente un début de réponse, ça ne justifie pas le partage et le stockage de ces données et soulève un souci de contrôle et de consentement.
This is the most misleading and patronizing take I’ve seen on this. The issue was always about user control and true consent. Users didn’t consent to having their data locked up, nor did they consent to having it shared broadly. This is a lazy way to shirk responsibility. https://t.co/EzbdFjdhMF
— Ben Adida (@benadida) 25 mars 2018
Le site souligne un autre aspect plus troublant : Facebook a récolté ces données depuis des années, à une époque où les permissions d’Android étaient beaucoup moins strictes. Google a modifié les autorisations Android pour les rendre plus claires et plus précises, mais les développeurs peuvent toujours les ignorer et continuer à accéder aux données personnelles ! Du moins, jusqu’à ce que Google bloque l’ancienne API Android, en octobre prochain.
D’ici là, le mot d’ordre est prudence #EyesWideOpen