[dropcap]A[/dropcap]lors que Mark Zuckerberg s’est bien sorti pendant son témoignage au Congres américain, son passage devant une commission européenne a été une toute autre expérience. Des questions directes, pointues qui restent malheureusement sans réponses…
Les déboires de Cambridge Analytica continuent ! Après le sénat US, le CEO de Facebook est apparu mardi matin devant une commission parlementaire européenne. Alors que la séance était supposée être à huit clos, les membres de la commission ont tenu à réaliser un livestream de la séance. Les questions des législateurs européens étaient, en termes de spécificité et de sophistication, à des millions d’années lumières de leurs homologues américains.
Malheureusement, le format standard pour ce genre de réunions parlementaires n’était pas du tout adéquat. Lors de cette entrevue, les députés ont posé toutes leurs questions avant de donner à Zuckerberg la parole pour répondre. Grâce à cela, Mark a contourné plusieurs questions et n’a donné que peu de détails, et dans certains cas, il semblait y avoir des sujets que Mark voulait éviter. Zuckerberg n’a pas hésité à rappeler l’histoire de son dortoir et qu’il ne s’attendait pas à une telle responsabilité en matière de sécurité et de démocratie.
Le public va devoir attendre des réponses écrites aux questions les plus difficiles comme les raisons pour lesquelles Facebook n’a pas divulgué le problème de Cambridge Analytica plus tôt, comment il utilise les shadow profiles … En somme, l’histoire a une suite.