[dropcap]A[/dropcap]près Instagram, Facebook et YouTube, c’est au tour du réseau social aux utilisateurs les mieux habillés et les plus souriants de succomber au format Stories, j’ai nommé LinkedIn ! L’annonce a d’emblée divisé les utilisateurs en pros et antis. La fonctionnalité n’est pour l’instant qu’en phase de test interne, mais elle risque d’être déployée très rapidement.
Souvenez-vous de l’an de grâce 2013 ! Quand ces stories ont débarqué dans nos vies via Snapchat, nos écrans étaient alors tout propres grâce à nos amis qui venaient régulièrement les léchouiller avec un filtre de toutou tout mignon… Il a fallu peu de temps après à Instagram, suivi de Facebook, pour reprendre le format et d’en faire la nouvelle façon de communiquer de la jeune génération.
Pour justement draguer cette cible jeune, LinkedIn a procédé en 2018 à un test de la fonction « Stories » dans certaines universités, le but étant d’apporter une solution de partage de contenu plus fluide et d’engendrer plus d’interactions.
Le format vertical et éphémère favorise une instantanéité et une légèreté qui ne sont pas permises lorsqu’il s’agit de partager du contenu sur le feed. Longtemps focalisée sur une audience et une interaction purement professionnelles, LinkedIn tend aujourd’hui à se socialiser d’avantage et à apporter plus de « fun » sur son réseau.
Maintenant le tout est de savoir si les stories sont adaptées à un contexte professionnel ? Pour y répondre, Pete Davies, Consumer Product chez LinkedIn, explique que le format Stories permet de partager les moments clés d’événements professionnels, des conseils, d’échanger sur son environnement de travail… Etc. En gros ce sera l’espace pause-café des utilisateurs.
Cela va-t-il améliorer l’expérience professionnelle qu’offre LinkedIn ? Ou au contraire augmentera le risque d’apparaître avec une tête de chien sur les appareils des collègues et bosses, cherchant désespérément la Moulaga en fin de soirée ?